samedi 15 septembre 2018

Mujeres portenas, mujeres orgullosas

Mujeres Porteñas , mujeres orgullosas.





Se balader le long d’une rue, voir les filles sourirent.

Leurs rires chaleureux, émancipés quand en battant le pavé, elles tiennent la rue.

De leurs voix à l’unisson elles repoussent les insultes des fossiles poussiéreux d'une société patriarcale en voie d'extinction



Leurs corps ne sont pas cachés.

Elles sont tatouées, percées, rasés sur les côtés, elles en sont fières.

Leurs corps leurs appartiennent, malgré milles compliments de façade pour acquérir leur charme et leur attention, elles restent fières et insoumises.



Elles n’en sont pas pour autant, inamicales, et réservées, les hommes ne leurs posent pas de problèmes. Elles portent les couleurs de La Boca ou du Racing….., s’affichent dans les bars, dans la place publique. Elles répondent à l’interjection  Che ! ou boluda !



Elles ont dans les yeux à la fois, cette beauté fière, derrière laquelle se cache une gentillesse et une tendresse véritable, mais aussi ce regard sévère mais juste des femmes qui n'ont jamais cédé devant la douleur, devant la disparation des amis, des amants, des proches.

Leurs gestes sont amples, leurs éclats de rire sont sonores et enveloppent toute la pièce.

Elle s. Elles boivent le maté.

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Elles dansent un tango endiablé pour leurs droits, pour leur liberté, en Argentine et partout ailleurs. Elles piétinent avec leurs talons aiguilles, leurs plataformas ou leur Doc martens, le corps décharné du patriarcat.

Elles ne se limitent à danser dans un coin restreint elles ont le monde entier pour elles.



Ni una menos! Alors qu’en Argentine le droit à l’avortement reste cantonné aux victimes de viols. En refusant le droit à l’avortement à toutes, le gouvernement viole le droit des femmes à disposées librement de leur corps, de leur sexualité et de leur avenir.



Malgré la marée verte qui déferla sur la pays.



Un gouvernement qui se fend d’être progressiste, mais qui réfute le droit aux femmes de disposer librement de leur corps. Les obligeant à devenir mère à l’âge où elles pourraient poursuivre leurs études.  Or l'avortement légal a été rejeté en Juin dernier par le parlement Argentin.  
Malgré des mobilisation de masse dans le camp des travailleurs, des chercheurs.  
Que sea Ley !