Se
balader le long d’une rue, voir les filles sourirent.
Leurs
rires chaleureux, émancipés quand en battant le pavé, elles
tiennent la rue.
De
leurs voix à l’unisson elles repoussent les insultes des fossiles
poussiéreux d'une société patriarcale en voie d'extinction
Leurs
corps ne sont pas cachés.
Elles
sont tatouées, percées, rasés sur les côtés, elles en sont
fières.
Leurs
corps leurs appartiennent, malgré milles compliments de façade pour
acquérir leur charme et leur attention, elles restent fières et
insoumises.
Elles
n’en sont pas pour autant, inamicales, et réservées, les hommes
ne leurs posent pas de problèmes. Elles portent les couleurs de La
Boca ou du Racing….., s’affichent dans les bars, dans la place
publique. Elles répondent à l’interjection Che !
ou boluda !
Elles
ont dans les yeux à
la fois, cette
beauté fière,
derrière laquelle se cache une gentillesse et une tendresse
véritable, mais aussi ce regard sévère
mais
juste
des femmes qui n'ont jamais cédé devant la douleur, devant la
disparation des amis, des amants, des
proches.
Leurs
gestes sont amples, leurs éclats de rire sont
sonores et enveloppent toute la pièce.
Elle s. Elles
boivent le maté.
.
Elles
dansent un tango endiablé pour leurs droits, pour leur liberté, en
Argentine et partout ailleurs. Elles
piétinent avec leurs talons aiguilles, leurs plataformas ou leur Doc martens, le corps
décharné du patriarcat.
Elles
ne se limitent à danser dans un coin restreint
elles ont le monde entier pour elles.
Ni
una menos! Alors
qu’en Argentine le droit à l’avortement reste cantonné aux
victimes de viols. En refusant le droit à l’avortement à toutes,
le gouvernement viole le droit des femmes à disposées librement de
leur corps, de leur sexualité et de leur avenir.
Malgré
la marée verte qui déferla sur la pays.
Un
gouvernement qui se fend d’être progressiste, mais qui réfute le
droit aux femmes de disposer librement de leur corps. Les obligeant
à devenir mère à l’âge où elles pourraient poursuivre leurs
études. Or l'avortement légal a été rejeté en Juin dernier par le parlement Argentin.
Malgré des mobilisation de masse dans le camp des travailleurs, des chercheurs.
Que sea Ley !
Malgré des mobilisation de masse dans le camp des travailleurs, des chercheurs.
Que sea Ley !
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