jeudi 6 octobre 2022

Constats personnels et persistants malheureusement sur les relations de pouvoirs et d'emprise en milieu militant universitaire

 Constats personnels et persistants sur les relations de pouvoir et d'emprise dans la Nébuleuse militante NPA/UNEF de l'Université Paris Nanterre. 

    
Hello, je me permets d'écrire ce billet/constat personnel  à partir de ma vision de la sphère militante que j'ai vue évoluer lors de mes années de fac ( Licence - Master) soit 7 ans de militantisme et d'étude au sein de l'Université Paris Nanterre. 

 (........) Je ne pense pas détenir la vérité, en aucun cas, mais ma relecture actuelle, je l'espère, permettra à des étudiant.es de ne pas tomber dans certains pièges de la sphère militante radicale telle qu'elle prend racine hier et aujourd'hui à l'Université. 

Une université, pour moi 🎓 belle, parfois rebelle, berceau de Mai 1968, encore hantée par de vieux fantômes du passé, mais qui a su se renouveler, renouer le dialogue, et tenter, tant bien que mal, de défendre l'équité entre toustes. Et ce malgré les tensions et des violences internes qui l'ont malmenée.

"Prenez soin de vous et de votre Université", sera le mot d'ordre de ce texte. 

Bonne lecture à toustes, que tu sois homme, femme, ou autre, blanc, noir, quelque soit la couleur de ta peau ou de tes opinions politiques, ta situation psychique ou physique.  Ce texte et aussi pour toi.  A toi qui me lira.


Préambule : mes constats et opinions n'engagent que moi, en tant que personne queer/non-binaire ancien.ne camarade de lutte de personnes que j'ai côtoyées lors de mes études, lors d'assemblées générales (AG) ou même de blocages. 

Je porte un regard aujourd'hui doux amer sur l'engagement qui a été le mien et je reconnais avoir fait de nombreuses erreurs dans mes fréquentations, tant militantes que personnelles. 

Cependant ces "erreurs" ont été aussi possibles rétrospectivement dans un climat de tensions, d'influences conscientes voire inconscientes à l'époque. Cependant ce sont aujourd'hui des erreurs que je reconnais et que j'assume. 

Je ne suis pas parfait.e, mais je n'ai jamais volontairement user de mon pouvoir ou de mes connaissances pour soumettre quelqu'un.e à ma volonté, ce qui n'est pas le cas de toustes. 




TRIGGER WARNING : à lire avant de continuer 



Je parlerais dans la suite de cet article de personnes usant consciemment des autres et de leur pouvoir pour imposer leurs idées et leurs opinions aux autres.   

Tout cela sous couvert "d'égalité entre tous.tes", ou de "massifier le mouvement" ce qui est, je trouve aujourd'hui, risible voire extrêmement malsain sinon autoritaire. 

Le thème de l'embrigadement, des violences sexuelles sera abordé dans cet article, si actuellement votre état émotionnel ou votre vécu ne vous permet pas de lire la suite de ce texte, je vous invite à le lire plus tard, quand vous estimerez que ce sera le moment. 


Constats personnels et réactions face à cet article : 

Libre à vous de partager ou non mes constats, je serais disposé.e si j'en ai la possibilité, à discuter en discuter avec vous.   Cela dans le but de réfléchir mutuellement à des solutions pour pacifier "le mouvement" et instaurer un climat de respect, entre les deux parties qui sont : 

- la sphère/nébuleuse militante de Nanterre (sur la période 2014-2020)  j'ai nommée : L'UNEF/le NPA  (Nouveau Parti Anticapitaliste). 

- l'administration de l'Université Paris Nanterre, et plus largement l'ensemble du personnel administratif. 




Corps du sujet : 

Lors de mes années d'étude et de militantisme dans plusieurs organisations  : La CNT (Confédération Nationale du Travail) [durant la période 2014-2016] mais aussi lors d'AG récurrentes, présidées par essentiellement les même personnes (NPA/UNEF) 
-------[Je ne citerais pas de noms, car ce n'est pas un réquisitoire personnel, mais iels se reconnaîtrons]---

J'ai assisté à des assemblées en 2017 (AG) d'une cinquantaine de personnes décidant unilatéralement d'organiser un blocage de l'Université, et ce sans, bien sûr l'avis, des 33 920 autres étudiant.es inscrit.es à la fac.  ( Source de mes chiffres : Page Wikipedia de l'Université Paris Nanterre. URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Paris-Nanterre) Consulté le 06/10/2022

 - Par ailleurs, l'horaire, et le lieu de ces réunions (Bâtiment D) arrangeaient essentiellement les intéressé.es, qui bénéficiaient pour certains.es du privilège de ne pas avoir à travailler dans le cadre d'une activité salariée hors de leur études.

 Je reconnais ici que les études sont aussi un travail, parfois coûteux. 
Ce qui n'était pas forcément le cas pour moi, travaillant pour mes partiels et également à la SNCF lors de cette année là, en tant qu'enquêteur d'Opinion. 

Mais cet organisation de "l'activité militante" n'était pas nouvelle à ce moment-là. 

En effet, votre narrateur.rice ce permet de porter à vos yeux un événement apparu il y a quelques années de cela, en 2015, lors des mobilisations contre la loi Travail, dit "El Khomri", du nom de la Ministre Myriam el Khomri" sous le gouvernement de Manuel Valls  (cf. page wikipedia de la loi travail)  
URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Myriam_El_Khomri
url consulté, le 06 Octobre 2022. 




Retour sur un événement apparu au cours de la mobilisation contre la loi Travail : 

A cette époque, par signe de protestation, l'Université Paris Nanterre, encore appelée : Nanterre Paris 10, était bloquée. [Par qui, je vous laisse deviner

En effet, lors de ces barrages, mon frère jumeau en situation de handicap à été interpellé verbalement car il essayait de d'entrer en cours. 

Mon frère a subi de l'exclusion scolaire et a été victime de moqueries parfois humiliantes de la part de ses "camarades de classes" durant ses années lycée et même à l'Université, liées à son handicap, aussi, c'est avec courage et persévérance qu'il se rendait en cours.   

Ce jour-là une personne, dont je ne connais pas le nom, l'a invectivé, en lui ordonnant de ne pas aller en cours et de ne pas passer le "barrage" qu'ils avaient organisé. 

Pour contextualiser, mon frère était en deuxième première année de licence de Psychologie                     (comprendre il avait redoublé). Comment un individu totalement inconscient des réalités différentes vécues par les étudiant.es lors de leurs études s'octroie le droit de refuser l'accès à sa fac à mon frère dont je vante ici les mérites ?

Cette attitude est réellement problématique, et la personne qui a agit de cette façon envers mon frère aurait du être raisonnée, et présenter ses excuses, ou sinon tout bonnement être virée de l'occupation.  

La fac est un lieu d'étude, d'échanges et d'enrichissement intellectuel, pas votre terrain de jeu révolutionnaire pour jeunes paumé.es en lutte systématique contre ce qu'iels imaginent être le système.
Respecter les autres étudiant.es, peu importe leur couleur de peau, leur orientation sexuelle, leur couleur politique ou leurs croyances. 

En vous inscrivant à l'Université vous avez signé la charte de bonne conduite; souvenez-vous en. 

Mais bon, je m'énerve un peu. Je tâcherais de faire preuve de plus de retenu dans la suite de ce texte. 
Pardon si vous vous êtes reconnu.e dans le portrait que je présentais plus tôt.  En aucun cas cela n'est vous, mais un archétype que je dresse comme figure du jeune militant idéaliste chevronné, que j'ai par moment été il y a 5 ans. 

Vous voyez que personne n'est parfait.

Bon, retournons à notre sujet principal : Les dysfonctionnements de la sphère militante universitaire sur Nanterre Université sur la période (2014-2017)

Cette situation, celle que mon frère à vécu, cristallise, je pense, l'opposition entre des étudiant.es se malmenant pour réussir, et des étudiant.es, voire des personnes extérieures à l'Université, s'octroyant le pouvoir de décider ou non qui à le droit d'aller en cours. 

Et cela est extrêment grave
Je vous laisse le soin de mettre les qualificatifs, qui sont les vôtres à cette situation qui sont les vôtres. 


Mais revenons à nos moutons, je continue mon histoire en 2017, lors de l'occupation de Nanterre.  (façon de parler bien sûr toute coïncidence serait bien sûr fortuite). 
    - Lors de ces assemblées générales, à été voté par vote à main levée entre les participant.es le blocage complet de l'Université. Autoritaire me direz-vous. 
Pas tout à fait, une option portée par certains.es de cette petite assemblée a été de former des barrages filtrants, sans plus de détails logistiques sur comment aller être organisés ces barrages: par qui ? Dans quelles conditions ? 

Cela à été vu sur place le matin du blocage. 

J'étais à l'époque davantage proche de la CNT, et m'intéressant aux idées anarchistes, cela était pour moi normal dans une optique de "massifier le mouvement"* de participer à cette grève. 

Cependant voici mon constat aujourd'hui. 

* Ce credo opératoire est pour moi aujourd'hui déplorable, et vide de sens.
Et ce, dans le mesure, où il nie la liberté de pensée individuelle au profit d'une action collective parfois menée de façon irresponsable sans tenir compte de la loi, des situations de précarité et des limites personnelles, organisationnelles et psychologiques des différent.es étudiant.es présent.es. 

En d'autres termes, ce mode opératoire souvent utilisé est :validiste**, autoritaire, irresponsable et violent. 

** Validisme : attitude ou comportement discriminant ou niant la différence, et l'existence d'une inégalité de capacités physiques ou neuropsychologiques entre les individus. 

Ces inégalités peuvent résultés d'un handicap de naissance, ou alors être acquises au cours de la vie par certains individus. 

Nier les difficultés ou le handicap de quelqu'un.e c'est l'exclure !!  (à bon entenndeur.euse salut).




CE QUE JE REPROCHE A LA NEBULEUSE MILITANTE DE NANTERRE: 
(sur la période 2014-2017)

-d'entretenir consciemment ou inconsciemment des logiques de "prédation" des étudiant.es qu'ils considèrent comme "non-politisé.es", pour les embrigader dans leur mouvement, sans tenir compte de leurs questionnements, de leurs intérêts individuels ou de leurs limites. 
Cette situation relève d'une dérive sectaire grave qui doit être combattue. 

-de rejeter et d'exclure, un pluralisme politique et militant au sein de l'Université Paris Nanterre, en réactivant toujours une opposition manichéenne : si tu n'est pas avec nous tu n'est pas : révolutionnaire/antifasciste/rebelle. (contre nous). 

-de cacher, de passer sous silence, voire pire de défendre des personnes ayant commis des abus sexuels, voire des viols (souvent le cas de jeune hommes cisgenres, ayant perpétré des violences psychologiques, du chantage et des violences sexuel sur des jeunes femmes cisgenres). Il s'agit de 
non-assistance en personne en danger, ce qui doit être jugé devant la loi par un tribunal.  

-de s'octroyer de manière autocratique le monopole du discours révolutionnaire, alors que chacun.e peut s'inspirer d'écrits révolutionnaires ou non et de construire son propre esprit critique. 
C'est est un droit inaliénable. 

Vous êtes libre de penser ce vers quoi vos convictions, votre histoire personnelle, vos espoirs vous portent, peu importe qu'ils soit approuvés par les autres, par votre famille, vos amis ou non. 
 
Soyez vous même, faillibles, avec vos défauts, votre histoire. 

La perfection n'existe pas mais le désir de perfection est souhaitable. 

 Vous êtes libre de choisir votre avenir, de vous émanciper à votre rythme, et de faire les choix qui sont selon vous, les mieux pour vous.  

Personne qu'il se dise révolutionnaire, religieux, ou encore professeur.e n'a l'autorité absolu.

Personne n'a le droit de vous empêcher de trouver les ressources nécessaires aux choix qui seront les vôtres. 


En vous remerciant pour l'attention portée à ce texte. 


- Pour me contacter et débattre de ce texte, je vous laisse le soin de m'envoyer un message: 
alt5rnative@gmail.com


Si vous souhaitez débattre de ce texte, je m'autorise aussi éventuellement à ne pas vous répondre, en fonction de la teneur de votre message. 

Toute insulte, propos:  Sexiste/ transphobe/enbyphobe/validiste/viriliste/raciste etc... sera signalé. 
Et je me ferais un plaisir d'afficher les personnes à l'origine de ces propos. 

Garder votre haine pour vous, ou foutez-la vous où bon vous semble..... mais pas ici.


Par ailleurs, le manque de courtoisie de rigueur, se soldera par une non réponse. 



Queerement votre.

Solune VDB. 



 



mercredi 21 septembre 2022

Jeux de maux doux pour cerveaux Translucides

 L'appel des She-mères

Dans nos enveloppes corporelles suivant nos cœurs de tout leur corps, nous suivons parfois de sombres lubies. 

Telle les chimères trop lourdes pour les épaules des marins, comme disait Baudelaire. Nous tentons parfois de cultiver en nous les derniers pétales des fleurs du mâle qu'il reste en nous. 

Nous sommes arrivées chacun, chacune à une synthèse imparfaite mais au combien bénéfique de nous même. évoluant parfois dans des environnement familiaux toxiques, ou des cercles amicaux marqués par les tensions et les rivalités. 

Nous ne serons pas des femmes comme nos mères mais nous accoucheront d'étoiles filantes de l'engeance du chaos qui nous a vu naître. Nous forgerons notre avenir dans un alliage d'amour et de joies conjurés par des souhaits enfin résolus, au clair de lune. Nos cœurs sont des soleils brulant les Terf qui nous barrent le passage. 

Nous ne serons pas des femmes comme nos mères, mais croyez moi mes sœurs, nous accoucherons d'étoiles filantes dans parfois l'engeance du chaos qui nous a vu naître. 

Nous forgerons notre avenir dans un alliage pur d'amour et de joies  conjugués de souhaits résolus. 

Telle est l'épopée des sorcières éphémères. Panthères parmi les hommes. Femmes fatalement raisonnées chez qui raisonnent les mots et les pleurs de nos sœurs blessées par la dureté de l'existrans. 

Notre alliance à un nom : La sororité 

Notre drapeau est de couleur violet et noir. 

Nos cœurs se soignent des peines du passé. Nos espoirs sont resplendissant, vivaces et déterminés et accoucherons d'un jour meilleur.     

Ensemble nous sommes une meute, divisé.es nous tombons mais ensemble nous nous relevons. 


à plus tard pour de nouveaux mots doux face à l'adversité

Nathanaël/Solune  


mercredi 8 avril 2020

constat personnel sur la psychiatrie



à la lecture du poème que j'ai écrit il y a un an , je comprends , que ce qui distingue la folie personnelle de la folie psychiatrisée et infime.
Si vous me permettez la métaphore.   le suivi psychiatrique que j'ai suivi depuis lors fait de moi un , je l'ai cru a à un moment un psychiatrisé.
un patient , une identité vide, qui serait investie d'un stigmate à corrigé , à soigner.  j'ai a ce moment avec mes ressources tentés  de rejoindre une lutte contre la psychophobie mais de façon hypocrite en partie, car , je ne suis pas au jour d'aujourd'hui diagnostiqué présentant une maladie mentale chronique.

oui , il m'amuse de me genrée au  deux nom , car je pense avoir en moi autant de masculin que de féminin. ce qui fait peut être de moi un androgyne, ou je ne sais pas un farfelu.

comme si j'étais le seul fou ,dans cette pièce ,dans cette famille ,dans cet classe. a ma classe sociale n'est pas unique . amis je ressemble beaucoup   ces petits fils de bourges névrosés, qui expose par de multiples occasions leurs problèmes de façon dramatisées par surement manque de repères familiaux.

En gros, je suis un cassos ,selon mes propres termes hérités , d'un adolescence violente, encore en cours dans mon esprit farfelu et loufoque.

Oui, loufoque et pédant, et si je vous suis lourd, voire indigeste, c'est peut être parce que je suis un nèvrosé de la vie, qui n'ai pas encore pris la peine de connaitre la votre.

sur ce, je vous fiat la bise

Nathanaêl - Solune Vanden Bossche


lundi 24 juin 2019


Lettre à un spectre disparu, devenu aujourd'hui quelqu'un d'autre. 

 Ceci n’est qu’un simple témoignage de ce que j’ai aperçu de toi, depuis ces mois où je t’ai, tour à tour côtoyé, approché,e mais tu restes pour moi difficile à atteindre, indescriptible comme le chant des sirènes ravivant le cœur des marins, partis vers d’autres horizons.

Je commence là ou tu t’arrêtes,  dans l’immensité de tes rêves qui traverse le temps et l’espace de ce lieu aseptisé qui nous a vu nous rencontrer. 

Dans les flots jaillissant de tes espoirs et de tes aspirations , qui t’emmèneront loin, toujours plus loin, dans l’ivresse de ton voyage, contre vents et marées, j’espère que tu trouveras un lieu ou te poser.

 Cette fille au regard fort a croisée ma route. De talon en peignoir, elle a décrochée ma mâchoire. La détermination que l’on peut lire dans ces yeux coule jusqu’à ces doux cils. Sur ta bouche doucement maquillée, d’un rouge glacé brûle avec décontraction chaque cigarette dans un nuage de fumée qui monte vers les cieux.

Oiseau de nuit, qui t’habille aux couleurs de tes humeurs, de l’arc-en-ciel qui brille en toi, nous percevons un spectre de lumière, qui passe virevolte devant nous.

Tes ondes et tes courbes dépassent les codes et les cases.

Si l’on n’arrête pas un peuple qui danse, on arrête pas moins une femme qui croque la vie à pleine dents, aussi vite qu’une tablette de chocolat.

Bon voyage Anna, ne t’oublie pas et devient ce que tu as envie d’être mais, fait attention, le marin rêveur qui t’envoie cette lettre, sait que certains auront envie de profiter de toi, d’autres hommes plus brutes, pourrait se sentir éclipsés derrière ton éclat.
          Brille mais ne perd, pas pied.

 Un gars lent qui te veut du bien. 
Nathan aujourd'hui Nathanael, Solune

dimanche 23 juin 2019

 Point d'ancrage, point de souture.

Peu à peu dans le murmure confus d'un étudiant en face du chômage, confronté à sa vie, se trace avec lucidité le destin d'une génération de trans classes, de déclassés et de reclassés.

Relégués sans frontières, sans terre d'accueil, berçés entre des origines diverses, charmés par des promesses d'ascension, bloqués dans abîmes d'errance.

Mutés à plusieurs endroits, dispatchés à travers la mondanité, le temps qui passe.
le crépuscule d'un monde qui disposait encore de l'énergie fossile mais qui voir malgré tout venir l'effondrement, en continuant à pomper les nappes phréatiques.

Là ou le passé est entreposés, dans des pages webs, où la beauté du moment reste figée et fait scintiller l'amertume du passé.

Quand tu te prends à espérer encore pouvoir vivre sans céder à la tyrannie des marchés, camarade, quand tu te rends compte que la vie suis parfois un chemin sinueux où tu rencontreras tour à tour, camarades d'un soir, ami.e.s d'une vie, bourreaux de travail et apprentis écrivains à la sauvette en manque d'inspiration.


Dans cette constellation de règles éparses ou se tisse un jeu social, tu arrives en suivant le fil à découvrir des classes sociales virtuellement construites qui perdureront le temps de donner naissance à de nouvelles fractures.

samedi 15 septembre 2018

Mujeres portenas, mujeres orgullosas

Mujeres Porteñas , mujeres orgullosas.





Se balader le long d’une rue, voir les filles sourirent.

Leurs rires chaleureux, émancipés quand en battant le pavé, elles tiennent la rue.

De leurs voix à l’unisson elles repoussent les insultes des fossiles poussiéreux d'une société patriarcale en voie d'extinction



Leurs corps ne sont pas cachés.

Elles sont tatouées, percées, rasés sur les côtés, elles en sont fières.

Leurs corps leurs appartiennent, malgré milles compliments de façade pour acquérir leur charme et leur attention, elles restent fières et insoumises.



Elles n’en sont pas pour autant, inamicales, et réservées, les hommes ne leurs posent pas de problèmes. Elles portent les couleurs de La Boca ou du Racing….., s’affichent dans les bars, dans la place publique. Elles répondent à l’interjection  Che ! ou boluda !



Elles ont dans les yeux à la fois, cette beauté fière, derrière laquelle se cache une gentillesse et une tendresse véritable, mais aussi ce regard sévère mais juste des femmes qui n'ont jamais cédé devant la douleur, devant la disparation des amis, des amants, des proches.

Leurs gestes sont amples, leurs éclats de rire sont sonores et enveloppent toute la pièce.

Elle s. Elles boivent le maté.

.

Elles dansent un tango endiablé pour leurs droits, pour leur liberté, en Argentine et partout ailleurs. Elles piétinent avec leurs talons aiguilles, leurs plataformas ou leur Doc martens, le corps décharné du patriarcat.

Elles ne se limitent à danser dans un coin restreint elles ont le monde entier pour elles.



Ni una menos! Alors qu’en Argentine le droit à l’avortement reste cantonné aux victimes de viols. En refusant le droit à l’avortement à toutes, le gouvernement viole le droit des femmes à disposées librement de leur corps, de leur sexualité et de leur avenir.



Malgré la marée verte qui déferla sur la pays.



Un gouvernement qui se fend d’être progressiste, mais qui réfute le droit aux femmes de disposer librement de leur corps. Les obligeant à devenir mère à l’âge où elles pourraient poursuivre leurs études.  Or l'avortement légal a été rejeté en Juin dernier par le parlement Argentin.  
Malgré des mobilisation de masse dans le camp des travailleurs, des chercheurs.  
Que sea Ley !  

vendredi 25 août 2017

Zone de transit

Zone de transit:


 C'est dans ce sas entre plusieurs pays que commence mon voyage.


. Dans ces centres de touristes et de businessmen que sont les aéroports. Érigés dans chaque pays, battant aux rythme du vieux capitalisme pourtant toujours vivace.


Éparpillés a travers le monde, impersonnels et pourtant familiers, l'atmosphère qu'on y trouve est à la croisé entre le quai de gare, et l'usine d'assemblage.


Ils se ressemblent tous. Dans chacun les cafés hors de prix, toujours les mêmes enseignes : Mc Do, Starbuck,BUrger King. cotoyent  les *spécialités * nationales "artisanat [made in China"] vendu à prix d'or, au grès du manque de temps et de discernement des voyageurs qui y font escale. 


Les aéroports sont des trompe l'oeilOn s'y proccure des connerie empactées produites à la chaîne. 


Dans celui de Ezeiza à Buenos Aires oû je me trouve assis sur la banquette d'une chaîne de café impersonnelle,  des voyageurs de multiples nationalités, aux multiples destinations végétent, attendant l'heure d'embarquement.


un viell homme les lunettes en écailles, attachées ensemble par un fil lis un journal de la veille, grommelant sur son équipe battue, d'un but marquée en fin de match. 


ça y est c'est l'heure !Une masse compacte tout azimute, se précipite, au comptoir d'embarquement, telle l'armée des rohirrims mené par Gandalf au Goufre de helm. Car un bagagiste n'est jamais en retard, ni en avance d'aileurs, il arrive précisément à l'heure prévue.........  en théorie. après moult guichets, me voilà arriver dans l'avion.  les aéroports sont ces lieux de triage d'être humains et de valises. enfin l'avion décolle, l'hotesse déconne.

On y achête parfois ces souvenirs factices, Hors de prix, à la dernière minute pour nos proches restés au pays. Avant d'entamer le trajet pour les rejoindre.

Et que dire de la zone "duty free", daamn,  la caverne d'alibaba des fumeurs, soifards compulsifs, ou autre addictions générées par la société de consommation et par un marketing tapageur.